Affichage des articles dont le libellé est Bakary Kanté. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Bakary Kanté. Afficher tous les articles

vendredi 10 octobre 2008

Zoom sur: la formation des acteurs du pouvoir judiciaire

Les accords multilatéraux et lois internationales qui défendent le développement durable se multiplient. L'enjeu est de s'assurer qu'ils soient respectés au niveau international. La clef pour y arriver? Le pouvoir judiciaire.




Bakary Kanté est le directeur de la Division développement des politiques et du droit de l'environnement au sein du PNUE (Programme des Nations unies pour l'environnement). Il a mis en place un programme de formation au droit de l'environnement et aux conventions internationales pour les présidents des tribunaux du monde entier . "Sans la règle de droit, on ne peut arriver à dépasser les problèmes de souveraineté des pays lors des négociations internationales. Pour contourner ces difficultés, il était indispensable que les présidents des tribunaux soient formés." Ils sont en effet à une place stratégique: proches du pouvoir éxécutif, du pouvoir législatif, tout en gardant leur indépendance et leur légitimité. "Le pouvoir judiciaire est indispensable pour pouvoir aller au delà des négociations et s'assurer que les accords multilatéraux soient bien appliqués", explique Bakary Kanté.

La prochaine étape est désormais de "former les procureurs, puis les avocats". C'est en effet essentiel que "ceux qui peuvent accuser et défendre sachent sur quoi ils peuvent se baser". Le programme du PNUE devrait aboutir dès juin 2010 après une réunion multilatérale dont l'objectif sera de mettre en place la formation. Dès 2009 les pays d'Asie devraient être formés à travers ce programme. Il sera ensuite étendu à tous les continents à travers un responsable par région. Pour Bakary Kanté, "c'est dans le pouvoir judiciaire et les personnes qui le représentent que réside tout l'espoir de l'avènement du développement durable".

Lire la suite...

Cultiver sans épuiser


L'industrie et la préservation des ressources naturelles, deux notions incompatibles? Les modes d'exploitation de nos sociétés développées épuisent trop vite la planète, dont les ressources ne suivent pas. Pour quelques acteurs mondiaux, ce constat n'est pas une fatalité: la gestion responsable reste un défi à mettre en place.

Visions croisées de Bakari Kante (ONU) et Christophe Bonduelle (Bonduelle)


"L'environnement, c'est le capital du pauvre". Pour Bakari Kante, responsable du développement des politiques et du droit de l’environnement au sein du PNUE (programme des nations unies pour l'environnement), la pauvreté n'a rien à voir avec l'argent. Sa cause principale: la dégradation de l'environnement et la disparition des ressources naturelles pour de nombreuses personnes. Et cette crise de "sustanaibility" (durabilité des ressources), a atteint un état grave:



Les industriels, grands consommateurs de ressources naturelles, sont les premiers montrés du doigt. Certains entrepreneurs tentent d'adopter des comportements "responsables" dans leurs modes de fonctionnement. Exemple avec l'entreprise Bonduelle, spécialisée dans la transformation industrielle des légumes. La crise des ressources ne se rencontre pas seulement dans les pays les moins développés: la terre cultivable est une denrée qui pourrait se raréfier:




La solution pour Bonduelle passe par une charte d'approvisionnement avec ses fournisseurs en légumes.




"Responsabilité et profitabilité ne sont pas deux notions contradictoires", a conclu l'entrepreneur.
Mathilde Bellenger

Lire la suite...