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samedi 11 octobre 2008

Interview : Deon Rossouw parle d'éthique

Deon Rossouw est le président de l'ISBEE (International society of business, economics and ethics). Vendredi, il a participé à la conférence sur l'entreprise responsable. Il a pu y exposer son opinion sur l'éthique, les affaires et la régulation.

Comment définiriez-vous l'entreprise responsable ?





Est-il nécessaire que les gouvernements régulent le monde des affaires pour que les entreprises se réfèrent aux règles éthiques ?





Comment faire comprendre à un chef d'entreprise que l'éthique n'est pas un fardeau mais plutôt une chance pour son entreprise ?





L'éthique relève essentiellement du monde des idées. C'est une notion plutôt intellectuelle. Comment en retirer des solutions concrètes ?





Le Forum mondial attire des personnes qui se sentent déjà concernées par le développement durable. Comment attirer les autres, ceux qui ne sont a priori pas intéressés par ces questions ?





Propos recueillis par Lucile Sourdès et Marie Rouarch

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Informer, alarmer? Le rôle des journalistes scientifiques selon Jean-Marc Fleury

Jean-Marc Fleury est directeur de la Fédération mondiale des journalistes scientifiques. Il intervenait hier lors d'un colloque sur l'importance du rôle du journalistes dans la sensibilisation du public aux thématiques du développement durablle. A mi-chemin entre responsabilité sociale et crédibilité éditoriale, quel rôle pour le journaliste scientifique?

Le journaliste scientifique doit-il informer, alarmer le public ou encore peut-être alerter, puisque le terme est apparu pendant la conférence?



Quelle différence faites-vous entre alerter et alarmer?



Les journalistes scientifiques sont globalement moins lus que les journalistes généralistes. Quelle est leur spécificité? Comment peuvent-ils faire la différence?



Propos recueillis par Diane Desobeau, Marie Rouarch et Lucile Sourdès

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Interview : Deon Rossouw on the issue of ethics

Deon Rossouw is the President of the International society of business, ethics and economics. On friday, he took part in a conference about the responsible company, and had the opportunity to share his views on ethics, business corporations and regulation.





What is your definition of a responsible company?



Is it necessary for governments to regulate the business world to make sure companies refer to ethical rules?



How can you make a CEO understand that ethics are not a burden but rather a chance for his or her company?



Ethics are mostly about ideas, it is rather intellectual. How can we make concrete solutions out of this concept?



The World Forum attracts people who already feel concerned about sustainable development. How do you attract other people, those who are not interested about those issues?



Collected by Marie Rouarch and Lucile Sourdès

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vendredi 10 octobre 2008

A la claire fontaine cambodgienne


Ce ingénieur cambodgien de 32 ans donne à boire à son pays. Lo Chay a fondé "1001 fontaines" pour développer l'alimentation en eau des villages cambodgiens dans une logique de développement économique et écologique.

Un des dix jeunes les plus remarquables de l'année 2007. Lo Chay a reçu le prix de la Junior Chambre International pour son association "1001 fontaines". En français dans le texte, puisque cet ingénieur en génie rural a fait une partie de ses études en France. . Assis à côté des jeunes de Coeur Vert pour le débat "Génération 2008: génération responsable?", il a expliqué son action.




Le grand avantage de ses stations "fontaines", c'est qu'elles impliquent véritablement les populations rurales au Cambodge et à Madagascar: la centrale qui épure l'eau est construite en fonction de la motivation des villageois, qui la font fonctionner, prennent en charge les bombonnes et les livrent à raison de 0.01$ le litre - histoire d'être accessible au plus grand nombre. Une station produit 600 litres par heure et doit permettre aux villageois des 8 kms alentour d'accéder à l'eau potable.


La centrale respecte puisqu'elle est constituée d'une série de filtres et d'une batterie qui produit des rayons UV et fonctionne à l'énergie solaire.


Est-ce rentable? le litre revient en réalité à 1,5$ mais depuis 2005, les stations fontaines fonctionnent bien. Ce qui pousse Lo Chay à en construire beaucoup plus que 1001...


Anne-Gaëlle Besse.

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"Le PVC pourrait jouer un rôle vital dans les pays en développement"

Le docteur Jason Leadbitter travaille dans l'industrie chimique depuis plus de vingt ans. Sa spécialité : la polychlorure de vinyle, plus connue sous le nom de PVC. Invité au World Forum de Lille pour évoquer le développement de produits non toxiques, il a insisté sur le problème du recyclage.


Chaque année, l'industrie chimique produit trente millions de tonnes de PVC. Mais le Dr Jason Leadbitter admet qu'il y a un gros problème: le PVC n'est pas biodégradable. Une situation qui en a conduit plus d'un à de vives critiques. Le Dr Jason Leadbitter explique que le recyclage du PVC est un des thèmes clés en jeu dans cette industrie:



"Nous avons eu beaucoup d'accusations concernant nos produits. Beaucoup de ces problèmes tournent autour des additifs qui sont utilisés dans le PVC, ou de l'élimination des produits en fin de vie. Ce que nous devons faire dans l'industrie, c'est encourager la réutilisation à travers le recyclage des produits en PVC. Dans la construction par exemple, c'est beaucoup plus simple que ce qu'on pense. On commence à voir des volumes de plus en plus élevés de PVC recyclé. Nous avons pris un engagement volontaire collectif en Europe, et notre objectif est de recycler 200 000 tonnes de PVC après usage d'ici 2010. On peut clairement aller plus loin, mais c'est un signe encourageant. Un des aspects clés, c'est que le PVC n'est pas biodégradable. Nous devons nous assurer que ces matériaux, qui restent tels quels dans la nature, ne s'accumulent pas dans la chaîne alimentaire. Il faut continuer à les réutiliser au lieu d'extraire de nouvelles ressources naturelles. La société doit donc opérer des changements dans le futur."
Le PVC est-il nocif pour l'humanité? Pour le Dr Leadbitter, la réponse est non. Très enthousiaste quant aux usages qui peuvent en être faits, il se souvient de deux projets menés en Erythrée et au Soudan, où des tuyaux et des pailles de PVC ont amélioré la qualité de vie des habitants:




Dans l'entreprise pour laquelle je travaillais avant, il y a deux applications particulières du PVC dont je suis très fier. L'une a été développé en Erythrée, pour apporter de l'eau douce à des villageois grâce à des tuyaux en PVC. Le deuxième projet était de produire des pailles de PVC pour les Soudanais. Elles avaient un filtre qui éliminait les oeufs de ver de Guinée, un ver débilitant qui se développe à l'intérieur du corps. Nous avons donc créé deux projets de responsabilité sociale en entreprise. J'ai vraiment l'impression qu'un matériau comme le PVC, dont le coût est relativement faible, pourrait jouer un rôle pour des peuples qui ne sont pas aussi nantis que les notres. Il serait bon de pouvoir explorer ce qui peut être fait pour le recueillement des eaux de pluie dans des pays qui souffrent de la pénurie d'eau comme en Afrique.


Selon lui, le PVC pourrait en fait être intégré à un cercle vertueux de développement en Afrique. Il fourmille d'idées sur l'utilisation possible des usines de dessalement, qui pourraient fournir certains matériaux nécessaires à la fabrication du PVC:




"Il faut que nous commencions à penser à l'utilisation des ressources. Par exemple, les deux matériaux de base pour fabriquer du PVC sont le gaz naturel et le sel. En parlant avec des collègues ici, dans un atelier, j'ai appris qu'il y avait de plus en plus d'usines de dessalement pour convertir de l'eau de mer en eau douce. Que devient toute la saumure ? Ce pourrait être une bonne source de constitution d'une industrie du PVC dans des pays en pénurie d'eau. Beaucoup de gens pourraient bénéficier d'une telle technique et on pourrait en retirer une valeur réelle."


Angeline Demuynck et Anne-Julie Contenay

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Maeva, co-créatrice de "Question de survie"

Maeva a participé à la création et l'animation du jeu "Question de survie". Un trivial pursuit version écolo. Cette élève de terminale ES à l'Institut Sainte-Marie, à Beaucamps-Ligny, raconte l'implication de sa classe dans le World forum.





Combien de temps avez-vous passé à élaborer ce jeu ?



Comment vous a-t-on présenté le forum au lycée ?



Que faites-vous au forum le reste du temps ?


Diane Desobeau et Anne Cantener

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jeudi 9 octobre 2008

Questions to Wangari Maathai

A few hours after opening the World Forum, Wangari Maathai answered a few questions about her action. She's been fighting against deforestation for 30 years and received the Nobel Peace Price in 2004. Though she blames some companies for seeking short-term profit, she notices a great change of mentalities. People are more and more concerned.


Your actions tend to reduce deforestation, what can people do as simple citizens ?




You've been an activist for 30 years, do you notice any change in mentalities ?




What is the impact of business on the environment ?




Why is it important for you to be here today ?




Anne Cantener and Marie Rouarch


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Rencontre avec Wangari Maathai

Quelques heures après l'ouverture du forum, Wangari Maathai nous a reçu dans la bibliothèque d'un hôtel lillois. Le prix Nobel de la paix 2004 se bat contre la déforestation depuis 30 ans. Même si elle critique certaines grandes entreprises, qui visent trop souvent le profit à court terme, elle remarque un net changement des mentalités.

Vous vous battez contre la déforestation, que peuvent faire les citoyens qui veulent prendre part à votre action ?





Votre action a démarré il y a 30 ans, observez-vous un changement des mentalités ?






Quel est l'impact de l'attitude des entreprises sur l'environnement ?






Pourquoi est-ce important pour vous d'être là aujourd'hui ?






Marie Rouarch et Anne Cantener

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