RSE. Trois lettres pour évoquer la Responsabilité sociale et environnementale des acteurs économiques. Vendredi, une conférence était dédiée à cette RSE des entreprises, autour de Marc Roquette, président du groupe du même nom, et Don Rossouw, président de l'ISBEE (International society of business, ethics and economics).
Marc Roquette s'est consacré à la description d'une "expérience de pensée", autour de l'avenir de la chimie organique. Une expérience destinée à produire plus en émettant moins de CO2. Marc Roquette s'est employé à présenter au public ce que la production industrielle, celle de son groupe notamment, pourrait devenir d'ici à 2 100, si étaient appliquées des pratiques responsables. Si ces idées se concrétisent un jour, la pétrochimie d'aujourd'hui pourrait être remplacée par la "végétochimie ou chimie du végétal". L'objectif final de l'industriel : produire sans émissions de CO2. Pour cela, il ambitionne de "coupler le nucléaire de fusion avec la culture des micro-algues". Manquait peut-être, dans ce discours, l'idée que se fait Marc Roquette de la définition d'une entreprise responsable.
Un manque que l'universitaire sud-africain Deon Rossouw a rapidement comblé (voir interview de Deon Rossouw).
"Pour résoudre la crise, il faut repenser le rôle de l'entreprise et de l'économie dans la société. [...] L'entreprise responsable
doit trouver l'équilibre entre régulation et responsabilité. [...] Une régulation équilibrée qui laisse la place à une responsabilité pleine d'imagination."
Au-delà des aspects techniques soulignés par Marc Roquette, "quelque chose doit changer dans l'esprit des gens pour que ces procédés techniques deviennent réalité", a souligné Deon Rossouw.
Lucile Sourdès et Marie Rouarch
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