vendredi 10 octobre 2008

Cultiver sans épuiser


L'industrie et la préservation des ressources naturelles, deux notions incompatibles? Les modes d'exploitation de nos sociétés développées épuisent trop vite la planète, dont les ressources ne suivent pas. Pour quelques acteurs mondiaux, ce constat n'est pas une fatalité: la gestion responsable reste un défi à mettre en place.

Visions croisées de Bakari Kante (ONU) et Christophe Bonduelle (Bonduelle)


"L'environnement, c'est le capital du pauvre". Pour Bakari Kante, responsable du développement des politiques et du droit de l’environnement au sein du PNUE (programme des nations unies pour l'environnement), la pauvreté n'a rien à voir avec l'argent. Sa cause principale: la dégradation de l'environnement et la disparition des ressources naturelles pour de nombreuses personnes. Et cette crise de "sustanaibility" (durabilité des ressources), a atteint un état grave:



Les industriels, grands consommateurs de ressources naturelles, sont les premiers montrés du doigt. Certains entrepreneurs tentent d'adopter des comportements "responsables" dans leurs modes de fonctionnement. Exemple avec l'entreprise Bonduelle, spécialisée dans la transformation industrielle des légumes. La crise des ressources ne se rencontre pas seulement dans les pays les moins développés: la terre cultivable est une denrée qui pourrait se raréfier:




La solution pour Bonduelle passe par une charte d'approvisionnement avec ses fournisseurs en légumes.




"Responsabilité et profitabilité ne sont pas deux notions contradictoires", a conclu l'entrepreneur.
Mathilde Bellenger

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