vendredi 10 octobre 2008

Génération 2008 : tous écocitoyens

La génération 2008 sera écolo ou ne sera pas. Selon une étude récente, 9 jeunes sur 10 se disent concernés par la thématique du développement durable. Mais quand on est lycéen, étudiant ou jeune actif, ce n'est pas toujours évident d'agir concrètement pour préserver la planète... Certains ont pourtant relevé le défi et raconté leurs expériences lors d'un colloque à l'auditorium, ce matin.

Frédéric Hédouin, directeur du programme Dialogues-Equation, est formel : l'écologie est une priorité grandissante pour les jeunes. Une étude menée au début de l'année sur 800 étudiants montre que 85 % d'entre eux sont motivés par le développement durable et l'impact qu'il aura sur leur vie professionnelle. Un tiers insiste même pour que ce soit au centre de leur métier.
Les moins de 25 ans qui formaient la majorité du public de l'auditorium ont donc prêté une attention toute particulière aux témoignages des intervenants, de quelques années plus âgés qu'eux seulement. Parmi eux, Lo Chay, ingénieur cambodgien qui a reçu le prix du jeune responsable d'ONG le plus remarquable en 2007 pour avoir co-fondé "1001 fontaines pour demain". Sur la période de 2004-2013, son ONG devrait permettre l'installation de près de 1500 points d'eau potable au Cambodge, à Madagascar, au Bengladesh, en Inde et au Viet-Nam. Un premier pas pour répondre aux besoins du milliard de personnes qui n'a pas accès à l'eau potable dans le monde.
Egalement présents autour de la table, les trois membres de l'association Coeur Vert qui ont raconté leur tour du monde écologique (le zoom). Dans le même esprit, Matthieu, en direct d'Inde par visio-conférence, a témoigné sur son expérience au sein de son association, Shake your planet. Il est parti à l'aventure dans quatorze pays pour y recueillir des exemples novateurs de développement durable. Ainsi, au Brésil, les "catadores" (chiffonniers), qui ramassent dans la rue les déchets recyclables pour les revendre aux entreprises à un prix souvent dérisoire, ont été réunis en coopératives afin de poursuivre leur activité en augmentant leur salaire.
Plus près de chez nous, ici à Lille, le centre de valorisation des déchets organiques transforme ces déchets en biogaz notamment, pour faire rouler les autobus de la ville. "Un vrai exemple qui fonctionne" et pourrait être reproduit ailleurs, selon Matthieu.

Clara Baudel

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